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Althing de Shodor

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Message par Admin Lun 25 Jan - 23:38

Althing de Shodor 1453760575-shodor

Histoire


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Message par Admin Mer 27 Jan - 21:58

Hiérarchie et Politique

L’organisation de la société est à la base clanique, tout tourne autour de la famille, (Aett ou kyn) qui est sacrée. C’est une société très peu hiérarchisée, assez égalitaire et autarcique. Les Shodors sont modérément libertaires individualistes, très solidaires et non inféodés. Ils constituent une société pragmatique et réaliste, ils sont des hommes d’action aimant les valeurs d’action. Leur société ne compte pratiquement aucune ségrégation raciale.

- Les Boendr, (singulier Bondi) : hommes libres, constituent la grande majorité de la société. Ils ont le droit de vote au Thing et Althing. Ils sont propriétaires, paysans, pêcheurs, guerriers, commerçants, artisans (smidr), chargés de l’administration et du gouvernement. On peut distinguer les Storboendr (grands Boendr), et les Smaboendr (Boendr ordinaire) aux conditions plus modestes, ils ont néanmoins les mêmes occupations et prérogatives que les grands Boendr.

-  Les Konungar (singulier. konungr, mot dérivé de kyn : famille) ou Jarlar : Chefs de clan, roitelets, Hovding (chefs d’expédition shodors), ils ont été élus ou ont hérité de la fonction avec l’accord du conseil des Boendr (Thing). Ils sont soumis à la loi. Ils doivent être avant tout des grands chefs de guerre. Ces souverains ont beaucoup moins de prérogatives que leurs homologues Menoriens compte tenu du caractère libertaire individualiste des Shodors. Les Jarlar ducs ou comtes, sont à la tête de filki (une division administrative) avec au moins quatre hersar. Leurs devoirs sont de maintenir l’honneur, améliorer la sécurité et le bien-être de leur peuple. Ils communiquent les informations et les ordres importants avec « le message par la flèche ». Une flèche aux couleurs d’un konungr circule parmi les clans qui ont l’obligation de propager l’information. Les Saekonungr (roi des mers) ne possèdent pas de terres. Les sagas les décrivent ainsi : « Celui qui jamais ne dormait sous une charpente couverte de suie ni ne buvait au coin de l'âtre. »

-Les Thraell (plur.Thraellar) : sont des « captures de guerre » lors des strandhogg (raids) qu’ils vendent ou ramènent dans leurs clans. Ce ne sont pas réellement des esclaves taillables et corvéables à merci tels que les autres sociétés sociétés se les représentent. On ne peut pas les maltraiter, les tuer ou les mutiler impunément. Ils bénéficient du respect de leur dignité humaine. Ils ne sont pas vraiment libres, et n’ont pas le droit d’ester mais ont une très grande facilité à s’émanciper, à recouvrer la liberté en l’achetant, en se mariant avec un(e) Shodor, ou en rendant un grand service à leur maître. Ils deviennent des leysingi ou frjalsgjafi (à qui l’on a donné la liberté).

- L'Umagi, celui qui ne peut subvenir à ses besoins. Ces indigents assez nombreux, (vieux, infirmes, malades, vagabonds…) ainsi que les pauvres (fatoekr : celui qui prend/reçoit peu de chose) vivent grâce au hreppr (la solidarité des clans).

- Le Godi : les hommes, et plus rarement les femmes, peuvent accéder à la fonction de Godi (pluriel Godar). Plutôt riches et influents sur le plan politique, ce sont des chefs de clans. Cette fonction peut être rachetée ou héritée. Ils siègent aux jurys des Things, et Hreppar (singulier  Hrepr : sorte d’assurance tous risques, solidarité entre clans). Ce sont des administrateurs, des hommes de lois, responsables des pratiques, coutumes, lors des grandes dates de l’année, (équinoxes, solstices, Jol…) et lors des grands évènements (naissance, mariages, funérailles, mémoire des Ancêtres…). Ils ne sont ni des prêtres, ni des druides, ils n’ont pas de religion, pas de dogmes ni de temples, ni caste religieuse…

En Shodor, les Thing, Althing ou Leid sont les assemblées saisonnières de tous les hommes libres dans tous les districts où sont prises les décisions d’intérêt général, les procès, les projets. Un caractère sacré s’attache à cette institution, présidée par le Lögsöguma (l’homme qui dit la loi) élu pour trois ans. Le dieu du Thing fut sans doute Ecdall. Au printemps se tient le « Varthing » (où se préparent les thèmes à venir). Au solstice d’été le « Althing » où se tiennent les votes, jugements, projets, échanges d’informations sur les voyages, récits de poèmes de sagas, cessions d’héritages, ventes de biens, transactions commerciales, mariages… durant deux semaines. En automne a lieu le « Leid » qui entérine les décisions prises en juin. Pour prendre part à ces assemblées il faut s’acquitter du Thingfarakaup (adhésion, impôt, affecté à l’organisation du Thing). Les Thing ont lieu dans des endroits naturels, vastes et représentant un avantage acoustique comme un mur naturel de basalte… Lors des procès, le verdict maximum est la compensation financière (bot), l’exil dans les bois (le skoggandr), le bannissement (fjorbaugsgardr) durée limitée, trois ans en général, mais pas de peine de mort sauf dans des domaines très précis de nature à invalider la qualité humaine du coupable (homosexualité, viol, vol). Ils étaient alors qualifiés de obotamal (un cas qui ne saurait appeler compensation).

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Message par Admin Mer 27 Jan - 22:01

Us et Coutumes

Hreppr
C'est le devoir social de solidarité entre clans et envers les pauvres fataekr, ou félitill (qui a peu de biens), vieillards, malades…. Quand la famille fait défaut, le district (fjordungar), la province ou le land peut s’en charger, ou le hreppr. Le hreppr est composé d’une vingtaine de Boendr et davantage, payant le Thingfararkaup, percevant l’impôt dont un quart revient aux pauvres qui bénéficient également des dons en nourriture (matgjafir)

Place de la femme
La société shodore est « viriliste » et patriarcale mais comme le shodor s’en va plusieurs mois, la ferme est sous la responsabilité de la femme, la húsmytia, qui veille à la bonne marche de tout. Elle est souveraine innan stokks hýbýli (« enceinte sacrée du domicile ») et l’homme útan stokks (« à l’extérieur »). La femme shodore, comme ses « cousines » menoriennes, jouit d’un certain pouvoir dans les limites permises par une société patriarcale. Comme en Ruton et Shezoya, elle assure la pérennité des usages, des institutions, et l’instruction des enfants. Elle est la gardienne des traditions familiales, et finit par être l’incarnation et l’honneur de son clan. Il est cependant arrivée qu'une femme, par la force des choses, se soit imposée au même titre qu'un homme, siégeant alors au Thing, voire à l'Althing. Elle est plus souvent que l’homme, sorcière ou magicienne. Une épouse en titre peut envoyer tuer quelqu'un par exemple sans que personne n'y trouve à redire. Dans la Saga de Hagnar le Balafré, Solrund la femme de Hagnar Ævarsson s'estime insultée et tue par vengeance un des proches de Gunbjorn Eyjolfsson. La femme de Njall, Oyunn, en retour, s'estimant lésée tue un proche de Gunbjorn Eyjolfsson, bien que Hagnar ait déjà accepté le dédommagement. Solrund se venge malgré le dédommagement perçu par son mari. L'histoire continue de meurtre en meurtre sans que le moindre reproche soit fait aux femmes; elles sont apparemment dans leur droit.
La femme shodore tient un rôle très important. On rencontre dans les textes un nombre élevé de déesses et de créatures surnaturelles féminines (nornes, valkyries, Dises, Ham//injur... Il est possible qu’il s’agisse de résurgences du culte ancestral de la Grande Déesse Mère qui a la période actuelle prend le nom de Myt, Myia, Myta, Mytia (bien aimée) (elle est la douce chaleur du soleil, la déesse de la vie mais aussi de la mort qui accueille la moitié des guerriers, d’où l’une de ses hypostases : Siphine (siphja : accueillir, cacher); elle est aussi la déesse guerrière.

Mariage
L’année ne connait que deux saisons (misseri) été et hiver. Le mariage a lieu le plus souvent vers la « mi-automne » durant les trois jours des vetrnoetr qui symbolisent la venue de l’hiver. C’est le meilleur moment pour les noces (brúđlaup), les récoltes sont rentrées, le foin est prêt, le bétail est installé, le poisson séché, la bière brassée, les expéditions shodores interrompues… il y a un temps de répit.

Environ une année avant le mariage ont eu lieu les fiançailles (festarmál) où l’on boit la bière de fiançailles (festaröl) et l’hydromel. Sous ces latitudes il n’y a pas de clivages sociaux, mais dans les familles soucieuses de la tradition, les mariés doivent avoir de préférence un rang social proche et être d’égale fortune (jafnroedi). La mariée apporte une dot (heimanfylgja). La part du mari est le tilgjöf, auquel il ajoute un douaire (mundr). La mariée peut demander le divorce ou la séparation et demeure propriétaire de sa dot et du douaire. Avant la cérémonie il y a le bain de la mariée (avec les demoiselles d’honneur). Elle relève ses cheveux et les attache avec un ruban ou un bijou. Elle attache à sa ceinture les clés de la maison et du coffre pour devenir la Húsmytia (maîtresse de maison). Une offrande est faite à Mytia pour appeler sur les époux le bien-être, la fertilité-fécondité et la paix, et à Leohr dieu du bonheur du plaisir et des biens. L’union est consacrée « til árs ok fridar » pour une année féconde et pour la paix. Les croyances shodores ne sont pas associées à un clergé, c’est le chef de clan qui préside l’évènement avec le marteau de Nulnir (yittfolr). On cache également un marteau de Nulnir dans le lit de la mariée. Le banquet (brúđveizla) a lieu dans la salle commune (skáli). On se jure de ne pas tenir compte des propos qui seront échangés une fois que l’on sera bien ivre. Des toasts sont portés aux dieux et aux grands Ancêtres, drekka minni (boire à la mémoire de). Le lendemain matin le mari offre un présent à son épouse (morgingjöf).

Donner une femme en mariage n’est pas possible sans qu'elle ait son mot à dire. Dans le saga de Hagnar, une femme est donnée en mariage, à laquelle on n'a pas demandé son avis. Elle accepte le mariage pour conserver l'honneur de sa famille, mais fait ensuite assassiner son mari quand il l'a frappée une seule fois. Elle semble dans son droit car l'affaire n'est pas portée devant le Thing, bien que cela soit de notoriété publique.

L’enfant shodor (barn), devient adulte (maðr) à 12 ans puis 14. On le nomme skilgetinn, quand il est l’enfant légitime de l’épouse en titre et oskilgetinn l’enfant des concubines.
Quand un fils leur naît, le père se dirige vers le nouveau-né, l’épée à la main et, la jetant à terre, il lui dit : “Je ne te lèguerai aucun bien : tu n’auras ce que tu peux te procurer avec cette arme."

Les hommes sont parfois polygames. L’épouse en titre se reconnait aux clefs des coffres qu’elle porte à sa ceinture, elle a les cheveux relevés en chignon pour manifester sa dignité, elle est la seule à diriger parmi les concubines. Pour faire valoir des droits à l’une des concubines, il est indispensable que leur « amant » la reconnaisse officiellement, ce qu’il fait très rarement pour éviter de déséquilibrer le clan et tous conflits d’héritage
Le viol, les perversions sexuelles et l'homosexualité… sont radicalement proscrits par les législations.
Il n'existe pas d'injure plus grave que de traiter un homme d’argr ou ragr (homosexuel). Quiconque était pris en flagrant délit de viol était hors la loi. Il s'était déshumanisé, on pouvait impunément le tuer, puisqu'il ne correspondait pas à l'opinion que l'on se faisait de la nature humaine. Une accusation fausse d'homosexualité était un crime équivalent à un meurtre. Dans le Grágás on peut lire à ce sujet :  Il y trois mots qui donnent droit à une compensation entière ; si un homme appelle un autre homme ragr, stroðinn ou sorðinn.
Cette stigmatisation ne s’étend pas au rôle actif dans l’homosexualité masculine. Citons dans ce contexte la Gudmundar Saga. Pour prendre revanche sur le magi dévoyé Skœdir et Solveig, dans la Sigurdar Saga, il fut décidé de mettre Skœdir au lit avec tous les bouffons, et faire ceci n’était pas considéré comme plus déshonorant que ce qu’avait fait le magi Skœdir avec sa maîtresse, et ce n’était pas considéré comme déshonorant pour ses violeurs masculins. En cela, les Shodors ne pensent pas en termes d'"homosexualité/hétérosexualité", mais en catégories "actif/passif": être actif dans la sexualité était la prérogative de l'homme libre, être passif caractérisait les femmes, les esclaves (des deux sexes) et les adolescents.
Homme ou femme peuvent être médecins "loeknir". La magie et la sorcellerie sont exercées généralement par les femmes appelées Volvas. Les sorciers masculins sont considérés comme ergi, ce qui avait une connotation très négative de déshonneur, de couardise et non-virilité dans la société shodore, voire d’homosexuels.

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Message par Admin Mer 27 Jan - 22:03

Religion

«  Nous autres camarades n’avons pas d’autre croyance qu’en nous-mêmes et en notre force et capacité de victoire, et cela nous suffit amplement. »

Leurs croyances ne possèdent aucun credo, pas de prières, pas de prêtres, ni ordre religieux, ni temples, sans foi, sans dogmes. Le chef de famille ou du clan procède aux cérémonies, naissances, mariages, décès... et fait office de goði, sorte de «prêtre temporaire».
Les Shodors ne sont en aucun cas des fatalistes subissant un destin. Ce sont avant tout des combattants et des hommes libres qui décident de leur sort au risque de déplaire aux dieux. Ils croient également à la magie et à la divination pour percer les projets de leurs ennemis, des dieux et des forces tutélaires, afin de changer le cours des évènements, d'anticiper sur le destin, donc de le modifier, car rien n'est écrit définitivement. Les Shodors n’ont pas une conception du destin immuable. Quels que soient les projets de leurs dieux, Shodors demeurent libres et croient en leur capacité d’infléchir leurs dieux et de forcer le destin, pour le modifier, car ils croient à la chance (gaefa), à leurs talents, à leur force et volonté, à leur capacité de réussite, et aussi à l’appui de leurs ancêtres: ce qu’ils nomment « eiginn mattr ok megin ».
Il y a des Shodors qui respectent les dieux mais sans faire d'allégeance et sans sacrifice car ils les considèrent comme des proches parents. Beaucoup se disent être de leur lignage et en avoir hérité les dons. Néanmoins à ce titre ils se doivent de respecter un code d'honneur et de valeur inhérente à leurs dons et à leur prestigieuse lignée représentée par une force tutélaire qu'ils nomment la Vanhildr. Ils se distinguent en scandant leur maxime, où ils disent « ne pas sacrifier aux dieux et ne faire confiance qu’en leurs propres forces et capacité de réussite ».
Ils sollicitent les forces, les dieux et leurs ancêtres qui leur répondent dans leurs songes

La Vanhildr est la force tutélaire d'une famille, que l'on peut représenter par une femme gigantesque. Elle représente le lignage et les Grands Ancêtres d'une famille auxquels est lié un individu qui en a hérité une part de chance et de dons. À ce titre il se doit de respecter une règle de conduite, un code d’honneur et de valeur inhérente à sa prestigieuse lignée représentée par cette force tutélaire, qui veille au bon comportement de ses descendants.

Blót
La pratique cultuelle essentielle est le blót (vénération), il peut aussi avoir le sens de (sacrifice) ou blótveizla (banquet sacrificiel), dont le but est de renforcer la divinité en nouant un lien entre elle et les participants ; il suit quatre étapes :

- des sacrifices d'animaux (mais qui ont pu êtres humains à l'origine), dont le sang est répandu sur l'autel, le bâtiment et les participants.
- un banquet où l'on consomme la viande des animaux sacrifiés cuite, et où l'on porte des toasts de bière ou d'hydromel aux dieux (Nulnir, Ecdall, Mytia et Onja), au roi, et surtout aux parents morts (drekka minni : boire à la mémoire de).
- on consulte les augures de diverses façons : à travers une source ou une cascade, en jetant des rameaux trempés dans le sang sacrificiel (hlautteinar) sur un linge blanc.
- « le quatrième et dernier temps du blót consiste à faire des vœux ou à s'engager par serment solennel à accomplir de hauts faits : c'est la pratique du heitsstrenging, où le paroxysme de la tension se double de l'ivresse du banquet pour exalter au maximum la force vive de l'homme en communion avec la divinité »

Ils ont avec les puissances naturelles et les dieux un rapport de « donnant donnant».

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